Le Québec est accueillant, avec des gens chaleureux et prêts à vous recevoir. Cependant, le Québec c’est aussi une faune et une flore typique accessibles. Il n’est pas rare de croiser un animal par ici ou par là lors de nos sorties en nature. Mais voisi une liste de ceux qui nous caractérisent le plus le Québec ou qui font partie du paysage québécois.

Caribous

Un des symboles du Canada, le caribou orne les pièces de 25 cents. Il est très célèbre pour ses bois majestueux, qu’il utilise si nécessaire pour se battre pendant les périodes de rut. Ses 320 kilos, 1,6 mètre de hauteur et 2,4 mètres de longueur font de lui un des animaux les plus impressionnants de la province.

Envie d’observer ce magnifique animal ? Vous pouvez avoir la chance d’en voir sur les hauts plateaux du parc national des Grands-Jardins et dans le parc national de la Gaspésie. Les populations les plus importantes se trouvent près de la frontière du Labrador et au nord du Québec. On y trouve deux grands troupeaux : le troupeau de la Rivière-George, considéré comme l’un des plus grands troupeaux de caribous au monde avec jusqu’à un million de bêtes. Le second troupeau est celui de la Rivière-aux-Feuilles avec environ 500 000 bêtes.

Le principal prédateur du caribou est le loup, qui en tue entre 10 et 15 par an. Le loup se veut toutefois plus discret. C’est une véritable chance d’en apercevoir un de près ou de loin. Toutefois, le Centre de Vacances Ferme 5 étoiles offre la chance aux visiteurs d’aller à la rencontre des loups, et ce en toute sécurité.

Orignal

Très répandu au Québec, l’orignal, grâce à ses 700 kilos, est le plus imposant des cervidés. Ses bois, avec lesquels il se bat, comme le caribou, pendant les périodes de reproduction, peuvent faire près de 2 mètres d’envergure.
L’orignal supporte beaucoup mieux le froid que la chaleur et a des pattes en forme d’échasses très utiles pour avancer dans d’épaisses couches de neige. C’est pourquoi nous affirmons haut et fort qu’il s’agit du roi des forêts québécoises dont un face à face avec celui-ci restera gravé dans votre mémoire.

L’été, il passe beaucoup de temps dans l’eau, offrant aux chanceux témoins un spectacle inoubliable. Il est d’ailleurs très bon nageur, pouvant nager jusqu’à 19 km et plonger jusqu’à 5,5 mètres sous l’eau pour dénicher de la nourriture. Alors, ouvrez l’œil quand vous passez à proximité de nos lacs et rivières lors de vos randonnées pédestres ou quand vous naviguez sur l’eau en canot, en SUP ou en kayak.

La plus grande concentration d’orignaux du Québec se trouve dans la réserve faunique de Matane en Gaspésie, là où de magnifiques randonnées pédestres vous attendent. Consultez les circuits guidés de nos partenaires pour augmenter vos chances de croiser ces magnifiques animaux.

Castor

Un autre symbole important du Canada, le castor est un grand rongeur ayant joué un rôle important dans l’histoire du développement du pays par le commerce de ses fourrures à l’époque coloniale. On le retrouve d’ailleurs sur les pièces de 5 cents du Canada.

Le castor aime l’eau et est un ingénieur renommé, il construit des digues, des huttes et des chenaux impressionnants. Outre l’homme, il s’agit de l’espèce qui modifie le plus l’environnement : un seul castor peut abattre plus de 200 arbres par an !

Bien qu’il s’agisse d’un animal discret, on peut souvent l’apercevoir au cours d’une balade en canot ou en kayak. Gardez les oreilles ouvertes pour entendre le son de sa queue qui claque sur l’eau, approchez-vous doucement et profitez du spectacle. Vous pouvez le voir en action dans ce vidéo où Authentik Canada fait une belle visite chez Amishk Aventures

Plusieurs parcs nationaux proposent d’en apprendre davantage sur le castor, dont celui d’Aiguebelle, de la Pointe-Taillon, de la Jacques-Cartier, de Forillon, d’Oka et de Plaisance.

Ours noir

L’ours noir, présent dans la plupart des forêts québécoises est l’une des deux seules espèces d’ours du Québec (avec l’ours polaire, qui ne fait que quelques brèves apparitions dans l’extrême nord).

Il peut sembler lourd et maladroit, mais il est en réalité très habile, il monte facilement aux arbres, est très bon nageur et peut courir jusqu’à 55 km/h ! De plus, l’ours noir est un animal intelligent, doté d’une très bonne mémoire. Il se rappelle par exemple très bien des endroits où la nourriture est abondante.

Évidemment, personne ne souhaite tomber nez à nez avec un ours lors d’une randonnée. En cas de rencontre imprévue avec un ours, restez très prudent, bien qu’il soit rare qu’ils passent à l’attaque, il vaut tout de même mieux se renseigner sur les conduites à adopter si cela arrive.

Son observation, très encadrée, est proposée dans la réserve faunique des Laurentides et à la Station touristique Duchesnay mais également au Saguenay ou encore sur la Côte-Nord.

Baleines & bélugas

Le Québec à la chance d’abriter une des plus grandes variétés de cétacés au monde avec 13 espèces sur son territoire.

Le Québec est réputé pour l’observation des baleines, que l’on devrait le plus souvent appeler rorquals. L’observation des baleines se fait principalement sur la Côte-Nord, dans le Bas Saint-Laurent ou en Gaspésie,  entre les mois de mai et octobre.

Du plus petit au plus grand, on trouve la baleine de Minke, la baleine à bosse, célèbre pour ses sauts spectaculaires hors de l’eau, le rorqual commun et l’immense baleine bleue. Cette dernière, pouvant mesurer plus de 30 mètres de longueur et peser plus de 170 tonnes, est, dans l’état actuel de nos connaissances, le plus gros animal n’ayant jamais vécu sur Terre.

Ce géant des mers est malheureusement en danger d’extinction due à la chasse, la pollution, les collisions avec les navires et la prise accidentelle dans des engins de pêche. La population que l’on peut observer dans le Fleuve Saint-Laurent ne compte plus que 250 à 300 individus, c’est donc une vraie chance et une occasion unique de pouvoir observer ces immenses mammifères par l’entremise d’entreprises spécialisées. Rassurez-vous, toutes les entreprises membres de l’AEQ adhèrent à des pratiques éco-responsables et contribuent à la protection de nos précieuses baleines.

Quant au béluga, on reconnait vite avec son gros front bombé et sa peau très blanche. Ceux que l’on peut apercevoir dans le Fleuve Saint Laurent sont les plus au Sud par rapport à leur répartition mondiale. Quelle chance inouïe !

Ils survivent dans les eaux glaciales grâce à leur épaisse couche de graisse pouvant mesurer jusqu’à près de 10 cm qui leur permet de maintenir leur température corporelle constante.

Ces derniers communiquent entre eux par de nombreux clics et sifflements typiques du béluga, offrant aux plus chanceux, un spectacle symphonique inoubliable. Le béluga du Saint-Laurent a malheureusement aussi été classé en tant que population en danger de disparition en 1983 due à la chasse et la pollution des eaux. Le béluga est donc une espèce protégée, assurez-vous de contribuer à sa protection en adoptant des pratiques éco-responsables.

Partager sur

Notre blogue